jeudi 19 mars 2009

Un pour tous, tous pour moi

Bonjour tout le monde !!

Parmi les millions de blogs qui circulent sur le Net, le vrai, l'unique, l'exclusif, l'inégalable, que dis-je, l'exceptionnel vient de débarquer. Il a même accosté le jour de la St-Joseph, prémonitoire ou bien ? A l'époque, c'était l'annonce à Marie. Maintenant c'est à la mairie. En fait, 2000 ans et des poussières après, l'humanité n'a guère évolué, mis à part l'extraordinaire essor technologique (bombe atomique, informatique, TV numérique, profits mirifiques, dégringolades catastrophiques, et j'en passe). Malgré quelques garde-fous instaurés depuis lors afin de combattre les excès en tous genres de l'être humain, ce dernier n'a toujours rien compris. Au contraire, il persiste et signe: pouvoir et cupidité. Deux mots qui résument parfaitement le délabrement et la déliquescence de notre monde "moderne" aux abois et peut-être en fin de parcours. Tous les clignotants sont au rouge depuis l'année dernière. Après le trou d'ozone, des trous partout: banques, assurances, multinationales, pour ne citer qu'elles, et les retombées du séisme planétaire sont encore incommensurables. Tout ce gigantesque gâchis "grâce" à une poignée de spéculateurs, boursicoteurs, affairistes et autres drogués du pognon qui s'en sont mis plein les poches pour, finalement, mettre l'économie mondiale à genoux et même à plat ventre. Mondialisation, globalisation, récession, inflation, restructuration, délocalisation, tous les ingrédients rêvés pour apprêter un cocktail explosif au niveau de l'emploi. Et nul besoin de préciser que l'actuelle et grandissante horde de chômeurs n'a certainement plus grand-chose à espérer dans un avenir qui s'annonce des plus sombres. Selon les "spécialistes", le creux de la vague n'est pas encore atteint, loin de là. Creux qui avait déjà permis à Moïse de "délocaliser" ses semblables au temps de Joseph, mais évidemment pour d'autres raisons. Sans plonger dans la sinistrose, il faut bien admettre que, à l'instar de l'Empire romain, notre civilisation a connu son apogée et s'achemine inéluctablement vers son déclin et sa décadence, ceci d'autant plus si elle ne tire pas impérativement et durablement les leçons du cataclysme qui nous touche de plein fouet. Malgré toutes ces perspectives apocalyptiques, il faut garder confiance, il faut faire preuve d'optimisme car si l'homme a beaucoup reculé c'est, espérons-le, pour prendre un nouvel élan et mieux franchir les innombrables obstacles qui l'attendent. La déraison et la mégalomanie devront tôt ou tard laisser la place au bon sens et à la sagesse. En fait, un retour indispensable aux valeurs fondamentales de l'existence en adoptant un nouveau mode de vie basé sur la modération, la simplicité, le partage équitable des ressources et surtout l'application sans faille du droit et de la justice. On peut y croire, on peut être utopiste, mais sans oublier que... demain est un autre jour!

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