dimanche 22 mars 2009

Un mars et ça repart

Après l'envoi d'un premier ballon d'essai gonflé d'élucubrations, le bloggeur du siècle remet la compresse. Plus motivé que jamais, avec un fourmillement d'idées et de projets en tous genres. Donc ça va secouer sec et jaser dur dans les chaumières. D'abord la vague suivi du ressac, puis la déferlante et enfin le tsunami. Ainsi, il y en aura pour tous les goûts, du plus insipide au plus corsé, du plus banal au plus exceptionnel, du plus maussade au plus cocasse, en fait du relent le plus écœurant à la saveur la plus exquise. Tout le monde sera servi sur un plateau, reste juste à choisir le plus alléchant et appétissant.

En fait, déconner c'est très facile, mais pas sur n'importe quoi et n'importe comment. Un minimum de tenue, de distinction et d'élégance va de soi, quoique... Certains sujets méritent plus une rafale de Kalachnikov qu'un bouquet de roses et le bon grain devra naturellement être séparé de l'ivraie.

Un bon plateau à préparer ? La gastronomie étant un sujet inépuisable, un choix s'imposait d'emblée et, avant de franchir la Sarine et d'aller chatouiller les papilles des casques à boulons, voilà-t-il pas qu'il est tombé sur le.... papet vaudois, une recette bien de chez nous que la terre entière nous envie.

Les descendants du Major Davel en ont fait une véritable institution le portant même au panthéon de l'art culinaire. Une cuisine raffinée, un mets succulent, un repas divin. Quoi de meilleur qu'un mélange subtil d'ingrédients nobles et savoureux. Du porreau, des patates, quelques gorgeons de blanc, un peu de crème, un soupçon de vinaigre de vin, une giclée d'huile d'olive, une pincée de condiments et le principal.... une saucisse aux choux par tête de pipe, cela va de soi. Ah le parfum, ah la fragrance, ah le fumet qui nous enivrent pendant la cuisson, qui nous font perdre tous les sens et nous les font retrouver lorsque l'assiette est enfin sous le nez. Un plaisir incomparable, une délectation inégalable. Et si le monde entier en est malade de jalousie, les Vaudois et leurs congénères ne s'en portent que mieux.

On attend déjà avec impatience la saison propice pour se délecter et se régaler à nouveau. Mais demain est un autre jour...

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